L'inconscient échappe par nature à la conscience et, avec la conscience, à toute expérience possible permettant de le mettre en évidence, de le donner à voir.Aussi sommes-nous conduits à nous interroger sur le bien-fondé de l'affirmation de sa réalité : avons-nous de bonnes raisons de penser que l'inconscient existe ? Il s'agit de savoir ce qui pourrait bien plaider en faveur de la présence, au plus profond de nous-mêmes, de forces psychiques qui nous pousseraient à agir à notre insu. Comment, à la suite des travaux de la psychanalyse, qui en font la théorie et s'appuient sur elle pour guérir les névroses, pourrait-on en écarter l'idée ? Et pourtant comment ne pas être frappé par la diversité des interprétations dont il peut faire l'objet : si Freud l'explique par le complexe d'Oedipe, Adler, par exemple, l'explique, quant à lui, par le complexe d'infériorité. Comment dès lors se prononcer sur l'existence de ce dont la nature reste à ce point controversée ? Et pourtant il importe de pouvoir le faire : il y a va non seulement de la compréhension possible de nombre de nos conduites mais aussi de la possibilité, pour nous, d'en assurer la maîtrise !
Pour savoir ce qu'il en est au juste de l'existence de l'inconscient, nous commencerons par relever les raisons qui conduiraient à en douter avant de relever celles qui, au contraire, pousseraient à l'admettre, de manière à pouvoir dire, finalement, jusqu'à quel point et à quel titre on peut le tenir pour existant
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