Analyse de la question
Sens
Elle porte sur la connaissance de l'inconscient et demande si cette connaissance est possible.
La connaissance de l’ics est l’identification et l’explication de ce qui nous pousse à agir du plus profond de nous-mêmes à notre insu.
La question est de savoir si un tel savoir est susceptible d’être obtenu.
Demander si l'on peut connaître l’inconscient, c'est, ainsi, demander, à la suite de Freud, si l'on peut accéder à l'identification et à l'explication de ce qui nous, psychologiquement, nous pousse à agir à notre insu.
Présupposés
La question présuppose 1) que l'on cherche à le connaître mais 2) que cette connaissance n’aille pas de soi.
Pour Nietzsche, Freud et tant d’autres il est très important de parvenir à la connaître si nous voulons reprendre la main sur nos agissements, hypothéqués par ce qui, à notre insu, nous pousse à agir.
Pour Sartre ou Alain, une telle recherche n'a pas de sens. L’inconscient est pour eux un "fantôme" Pour Steiner elle est contre-indiquée: à nous de vivre avec nos "démons" intérieurs.
D’une manière générale, l’inconscient échappe à toute observation directe, ce qui le condamne à rester l’objet d’hypothèses plus ou poins plausibles.
Enjeux
Avec la question de savoir si l'on peut connaître l'inconscient, il y va non seulement de la validité des travaux de la psychanalyse mais aussi de la possibilité que nous aurions ou non de nous connaître et d'exercer ainsi notre liberté : si nous ne pouvions pas savoir ce qui nous pousse à agir, nous ne serions pas capables d'être "maîtres dans notre propre maison" (Freud).
Elle porte sur la connaissance de l'inconscient et demande si cette connaissance est possible.
La connaissance de l’ics est l’identification et l’explication de ce qui nous pousse à agir du plus profond de nous-mêmes à notre insu.
La question est de savoir si un tel savoir est susceptible d’être obtenu.
Demander si l'on peut connaître l’inconscient, c'est, ainsi, demander, à la suite de Freud, si l'on peut accéder à l'identification et à l'explication de ce qui nous, psychologiquement, nous pousse à agir à notre insu.
Présupposés
La question présuppose 1) que l'on cherche à le connaître mais 2) que cette connaissance n’aille pas de soi.
Pour Nietzsche, Freud et tant d’autres il est très important de parvenir à la connaître si nous voulons reprendre la main sur nos agissements, hypothéqués par ce qui, à notre insu, nous pousse à agir.
Pour Sartre ou Alain, une telle recherche n'a pas de sens. L’inconscient est pour eux un "fantôme" Pour Steiner elle est contre-indiquée: à nous de vivre avec nos "démons" intérieurs.
D’une manière générale, l’inconscient échappe à toute observation directe, ce qui le condamne à rester l’objet d’hypothèses plus ou poins plausibles.
Enjeux
Avec la question de savoir si l'on peut connaître l'inconscient, il y va non seulement de la validité des travaux de la psychanalyse mais aussi de la possibilité que nous aurions ou non de nous connaître et d'exercer ainsi notre liberté : si nous ne pouvions pas savoir ce qui nous pousse à agir, nous ne serions pas capables d'être "maîtres dans notre propre maison" (Freud).
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